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Questions / Réponses - Avant-pied

Vous pouvez trouvez des renseignements en vous reportant à la fiche d’information de votre pathologie.

Questions pré-opératoires

Le plus souvent, il s’agit d’une hospitalisation à la journée. La chirurgie ambulatoire est très répandue pour cette pathologie. Nos secrétaires vous expliqueront quand et comment réaliser toutes les démarches pré-opératoires.
Dans certains cas (personne seule essentiellement), cette chirurgie nécessitera une à deux nuits d’hospitalisation.

Dans la majorité des cas, vous n’êtes pas endormi(e) complètement. Il s’agit d’une anesthésie locorégionale. Le médecin anesthésiste repère les nerfs du pied sous échographie et les endort. Votre pied sera anesthésié pendant quelques heures. Le médecin anesthésiste vous expliquera cela lors de la consultation pré-opératoire qui se déroule entre 2 et 30 jours avant l’intervention.

Il faut le temps nécessaire pour la bonne réalisation du geste opératoire et la durée est fonction des déformations. Elle est généralement comprise entre 30 minutes et une heure.

Il s’agit d’un abus de langage. En effet, le laser n’est pas utilisé en chirurgie orthopédique. Il s’agit en fait des techniques chirurgicales mini-invasives et percutanées. Votre chirurgien de l’ICPR pratique ces techniques.

Cette chirurgie n’est plus, dans la majorité des cas, une chirurgie douloureuse. Nous avons réalisé une étude sur l’évaluation de la douleur dans la chirurgie de l’hallux valgus et des déformations de l’avant-pied. 90% des patients ont eu une douleur inférieure ou égale à 3/10 (0=pas de douleur ; 10= douleur insupportable). Il est impératif en post-opératoire de bien prendre le traitement antalgique (anti-douleur) prescrit, de glacer (attelle réfrigérée compressive) une dizaine de fois par jour et de surélever le pied. La marche doit être limitée à 15 minutes par heure les 8-10 premiers jours. (lien vers article Ouest France dans onglet presse)

Il n’y a aucun avantage à opérer les 2 pieds en même temps. Il faut, d’une part, changer de type d’anesthésie. D’autre part, la gestion du post-opératoire est, dans la majorité des cas, plus difficile. En effet, le traitement antalgique peut s’avérer insuffisant pour couvrir 2 sites douloureux, la marche est plus difficile devant l’absence de pied valide. Le temps de récupération complète est plus long que celui d’un seul pied. Pour les patients qui souhaitent n’avoir qu’un seul arrêt de travail, les 2 interventions peuvent être espacées de 3 semaines. Nous vous conseillons, tout de même, si possible, de laisser au moins 3 mois entre les 2 interventions.

Non dans la majorité des cas.
Si vous avez de l’insuffisance veineuse et si vous avez déjà tendance à avoir les jambes lourdes pendant l’été, nous vous conseillons de choisir une autre période car votre pied risque de gonfler un peu plus qu’à l’habitude.
A l’inverse, en cas de maladie vasculaire comme la maladie de Raynaud (orteils violets en cas de froid), il est préférable de choisir une période chaude pour ne pas risquer un retard de cicatrisation.

Non. Votre pansement doit impérativement être laissé en place car plus qu’un pansement, il est aussi un strapping et il participe à la stabilisation de vos orteils. Il ne doit être refait qu’au sein de l’ICPR.
Les seuls soins infirmiers sont des injections d’anticoagulants contre la phlébite (sauf patient très jeune)

Non. Lors de votre douche, il faut impérativement protéger le pansement pendant les 3 premières semaines soit avec un sac plastique et du film alimentaire, soit avec une housse de protection spécialement prévue à cet effet.
Une fois le pansement retiré à 3 semaines, si la cicatrisation est obtenue (cela vous sera confirmé lors de la visite de 3 semaines), vous lavez votre pied normalement (douche plutôt que bain pour éviter le ramollissement de la peau).

Oui. La chaussure vous permettra de monter et descendre les escaliers. Au début, il est préférable de le faire marche par marche comme les petits enfants.

Nous vous conseillons de prendre plutôt la pointure inférieure.

Oui. Vous recevez dans le dossier une ordonnance pour refaire des radiographies si celles-ci ont strictement plus de 6 mois. En cas de doute, il est préférable de les refaire plutôt que de venir avec des clichés trop anciens. Votre pied peut se modifier au cours du temps et il est nécessaire de pouvoir faire le planning de l’opération sur des radiographies récentes.

Questions et remarques post-opératoires

Le gonflement post-opératoire est normal. Il persistera 3 à 6 mois. Pour le limiter, il est impératif de glacer (attelle réfrigérée compressive) au moins une dizaine de fois par jour et de surélever le pied. La marche ou la station assise pied vers le bas doivent être limitées à 15 minutes par heure les 8-10 premiers jours puis à 30 minutes sur la période de 3 semaines post-opératoires.
Au-delà de 3 semaines, vous pouvez marcher plus mais il faut encore glacer et surélever le pied à la demande. Des séances de drainage seront prescrites, vous pourrez aussi appliquer des cataplasmes d’argile verte sur le pied.

Prenez bien votre traitement anti-douleur à heures régulières (paracétamol 1 gramme/6H ; tramadol 50mg/6H ; kétoprofène 100mg/12H). Dans certains cas de chirurgies plus complexes, de l’actiskénan 10mg vous a été prescrit en secours, prenez le.
Glacez et surélevez le plus fréquemment possible votre pied.
En cas de persistance de douleur, vous pouvez contacter votre médecin traitant qui a été informé de votre chirurgie.

Il s’agit d’une intolérance au tramadol (Zumalgic). Arrêtez le. Vous pouvez consulter votre médecin traitant pour qu’il vous prescrive alors un autre traitement si la douleur persiste à l’arrêt du tramadol.

Il faut vérifier que la semelle noire et l’entretoise beige ont bien été retirées pour donner un maximum de place dans la chaussure. Si, malgré cela, le pied ne rentre pas, laissez la languette de la chaussure au fond sur la semelle et mettez votre pied dessus (entre languette et lacets).

Oui. La semelle est faite de telle façon que vous pouvez appuyer tout le pied à plat au sol (y compris l’avant-pied). Vous n’êtes pas obligé (e) de marcher sur le talon.

Prenez un sèche-cheveux et séchez-le. S’il persiste de l’humidité dessous, contactez le secrétariat : contact@icpr.fr

Souvent, lorsque le pansement mouille un peu, le sang peut remonter des compresses vers l’élastoplaste à la surface du pansement. Ce n’est pas grave.

Il faut essayer de mettre un bande cohésive pour le retenir au niveau de la cheville. En cas de doute, contactez le secrétariat : contact@icpr.fr.

Ce n’est pas grave. Parfois, l’orteil gonfle et le pansement peut alors être un peu serré sur le dessus de l’orteil. Il faut simplement couper quelques millimètres de la bande qui passe sur le gros orteil et mettre de l’éosine sur la cloque.

Ce n’est pas grave. Votre chirurgie comporte souvent des sections osseuses (ostéotomies). L’os saigne et peut donc créer un hématome.

La déformation de votre gros orteil a souvent provoqué une modification de son appui au sol. La pulpe est donc modifiée et la graisse pulpaire est déplacée sur le côté et est asymétrique. En corrigeant le gros orteil, on dévoile alors cette asymétrie. La forme normale de la pulpe revient au bout de quelques mois.

Oui, vous aurez un strapping qui sera à réaliser tous les jours pendant 3 semaines avec des bandes cohésives. (voir les vidéos)

Il est à refaire pendant 3 semaines. Vous le retirez le soir pour la nuit et le refaites le lendemain matin après la toilette. (voir les vidéos) .

Oui. A partir du moment où la cicatrisation est obtenue (cela vous est confirmé lors du contrôle à 3 semaines), vous pouvez crémer votre pied, le graisser (crème hydratante, grasse). Cela l’hydrate et le massage exercé pour faire pénétrer la crème permet aussi de réaliser du drainage.

Des exercices d’auto-rééducation vous seront enseignés par M. Adrien GOUFFÉ et des séances de rééducation vous seront aussi prescrites. Une évaluation à distance de votre récupération (ECKP : Examen Clinique Kinésithérapie-Podologie) permettra d’apprécier la nécessité ou non de la poursuite de certains exercices.
voir vidéo

Dans la grande majorité des cas, la chirurgie des petits orteils laisse persister une raideur de l’orteil. Parfois même, on laisse un tuteur dans l’orteil. Cette raideur évite que l’orteil ne se déforme à nouveau. La rééducation aide à fléchir l’orteil à sa base pour que sa pulpe appuie au sol.

Le délai moyen est de 6 semaines. Il peut aller d’un mois environ à 3 mois selon la chirurgie réalisée et selon votre travail.

A partir de 3 semaines, vous pouvez marcher plus en respectant votre pied. S’il gonfle ou s’il est douloureux, limitez encore votre activité. Au fil des semaines, vous marcherez plus vite et plus longtemps.
A partir d’un mois, vous pouvez nager (sauf en cas de retard de cicatrisation cutanée), sans l’utilisation de palmes.
A partir de 45 jours, vous pouvez faire du vélo d’appartement. Sur la route, il faut attendre 3 mois. Ce délai de 3 mois minimum est aussi à respecter pour les sports d’impulsion (saut, course, tennis….). Pour les sports de haut niveau, il faut attendre 6 mois.
Bien sûr, il faut respecter la règle de la non-douleur : si la reprise d’une activité est responsable de douleurs, il faut la stopper et réessayer 15 jours plus tard…

Vous devez attendre 3 semaines minimum. En règle générale, tant que vous portez la chaussure orthopédique, vous ne pouvez pas conduire.

A l’arrêt du chaussage orthopédique, vous devez garder des chaussures larges et confortables comme des tennis ou baskets. Puis progressivement, selon le gonflement du pied, vous pourrez passer à des chaussures de ville. Il ne faut pas mettre des talons avant 3 mois. Entre 3 et 6 mois, vous pouvez essayer des talons de 4 cm maximum sauf si cela est douloureux. Le port de talons hauts doit être différé au-delà de 6 mois (il faut en limiter l’usage pour ne pas surcharger l’avant-pied).

En général, il s’agit du titane. C’est un matériau biocompatible et le matériel peut être laissé en place à vie. Il autorise la réalisation d’IRM, même précocement après la chirurgie.

Oui. Cela reste possible, même si cela est moins fréquent avec les vis qu’avec l’utilisation de broches. Si votre matériel a bougé et qu’il devient gênant, il peut être retiré. On ne le retire pas en systématique.

Le plus souvent non, mais cette éventualité reste possible, surtout si vous avez plusieurs vis. Nous vous conseillons de vous munir d’une de vos radiographies lorsque vous prenez l’avion.

Dans de rares cas, en post-opératoire, certaines déformations d’orteils peuvent se reformer, le matériel peut être gênant, le gros orteil peut rester raide malgré la rééducation prolongée. On peut alors proposer un geste complémentaire de reprise ou retouche.

Oui. Demandez-le au secrétariat à l’adresse contact@icpr.fr

Contactez le secrétariat à l’adresse contact@icpr.fr

 

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